Début 2013, la Chambre d'agriculture a déposé un dossier de financement auprès de la DDT 31 et de la DREAL, pour la reconstruction de cette passerelle, emportée quelques années plus tôt, selon l’hypothèse la plus vraisemblable, par une poche d’eau. La passerelle de la Glère avait deux fonctions : touristique et agricole. 
Elle permettait aux randonneurs de relier le Chemin de l’Impératrice, de Jouéou ou la cirque de la Glère ; et permettait le passage des vaches et des brebis vers les estives de Campsaure. Cela évitait tout piétinement le long du cours d’eau pour ainsi préserver le flore et la faune.
La passerelle se situe dans la réserve d’Esbas. D’une superficie de 600 hectares, elle se compose d’une hêtraie sapinière. Tout l’intérêt biologique réside dans l’âge de ses arbres, appelés arbres sénescents. Ils abritent des espèces à la recherche de ce type d’habitat naturel rare. 345 hectares sont classés en RBD, « Réserve Biologique Dirigée ». L’entrée dans la RBD est strictement interdite afin de garantir une protection totale de ce milieu remarquable.
L’ONF, Office National des Forêts, a été le maître d’œuvre pour les travaux de la passerelle, réalisés au début du mois de juillet 2014. Initialement, les travaux devaient avoir lieu en juillet 2013, mais les hauteurs d’eau exceptionnelles de l'été 2013 n’ont pas permis l’intervention sur la rivière.
Le sentier de la Glère est à nouveau accessible depuis la fin juillet 2014 : le sentier a été sécurisé et la passerelle réhabilitée par les services de l'ONF et de RTM.